La conclusion de rapport de stage : la perfection jusqu’au bout

A quoi sert une conclusion ?

A conclure ! A question bête, réponse bête ! Eh bien, pas tant que ça ! Une conclusion, et quel que soit le support, a une vraie utilité, sinon à quoi bon, en effet ! Rapport d’activité, mémoire, thèse, simple dissertation, article de blog… tous les travaux de rédaction, courts ou longs, comprennent une conclusion.

Le rapport de stage n’échappe pas à cette règle. Et dans ce contexte précis, de production d’un compte-rendu d’une expérience en entreprise, il s’agit avec la conclusion de répondre à 2 objectifs principaux :

• Prouver que vous êtes capable de tirer des enseignements de votre période entrepreneuriale, tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel d’ailleurs. Qu’avez-vous appris sur vous-même ? Est-ce l’idée que vous vous faisiez de l’entreprise ? Etes-vous fait pour ce type de métier ou ce type de structure ? Prendre de la hauteur est toujours salutaire pour n’en retirer que l’essentiel et exercer son propre jugement.
• Faire écho à l’introduction et proposer des réponses aux questions qui y sont posées. Faites le test : lisez la conclusion à la suite de l’introduction du rapport de stage et voyez si les deux se complètent. Un exercice profitable ! D’ailleurs, nombreux sont les professeurs qui ne lisent que ces deux parties. Si elles sont bien construites et suffisamment enrichies, elles devraient presque se suffire à elle-même. C’est pour dire leur importance !

La conclusion du rapport de stage : 3 parties essentielles

Ne pensez pas qu’une fois le développement rédigé, votre rapport est terminé. Que nenni ! Il vous reste la conclusion et en aucun cas, elle ne doit être bâclée.

De la même façon que pour l’introduction, la conclusion ne doit pas être longue : une page suffit et c’est bien évidemment à adapter en fonction du contenu de votre développement. Et de votre niveau scolaire aussi, cela va sans dire ! On n'exige pas la même qualité de bilan d’un élève de collège et d’un étudiant en BTS ou DUT.

De façon générale, voici de quoi une conclusion doit être composée :

1^ère partie : un résumé de votre expérience

Commencez par résumer en quelques mots les grandes parties de votre rapport, en évitant absolument la redondance. Poursuivez sur donner votre avis et vos impressions sur le stage effectué. Le jury sera attentif à votre capacité d’analyser les choses, plus qu’à simplement les commenter. Vous n’avez pas aimé tel ou tel aspect du poste que vous avez observé ? Pour quelles raisons ? A quoi vous attendiez-vous ? Le stage ne vous a rien appris ? Dans quelle mesure ? Tout commentaire est recevable s’il est correctement argumenté. Le jury saisit ainsi vos qualités d’observation, d’écoute, de synthèse, de prises de position…Et il vérifie aussi votre engagement et votre motivation.

2^nde partie : une réponse à la problématique posée en introduction

Cette partie là va concerner surtout les étudiants, en tout cas pas les élèves de 3^e. Si l’école a réclamé une problématique, il incombe à l’élève d’y répondre maintenant. Concrètement, c’est le moment de prouver que vous savez résoudre un problème et répondre à un sujet de façon claire et pertinente. Et pour cela, il faut être capable de mettre à profit vos connaissances pratiques et théoriques.

3^e partie : une projection

Pas de conclusion digne de ce nom qui ne propose une ouverture vers un autre sujet ou ne soit dynamique. Il vous faut donc indiquer si ce stage vous a été utile, s’il vous incite à poursuivre dans ce domaine… Intéressez votre correcteur en l’emmenant avec vous vers une prochaine expérience, suscitez sa curiosité en dévoilant quelques aspects de votre projet professionnel. Et ne perdez pas de vue que bien souvent le rapport de stage donne lieu aussi à une présentation à l’oral de votre travail : ne révélez pas tout, laissez l’occasion de vous poser des questions…